vendredi 17 mai 2013

Transmissions from the Heart of Darkness - Elsewhere (Des cendres à la cave) 2013




En plus de bénéficier de superbes artworks signés Lou Nugues, le blog Des cendres à la cave est parvenu à rassembler sur cette immense compilation l'équivalent de tout ce que j'écoute depuis des années. Cela même avec des titres exclusivement produits pour l'occasion. Il va sans dire qu'une fois les diverses tracklists annoncées, l'enthousiasme apparaissait difficile à contenir. Plus de 60 noms, enrôlés dans une aventure dont nous n'aurions voulu connaître le terme (un peu comme Les feux de l'amour). 5 chapitres, scindant distinctement les diverses étapes de cette nouvelle si passionnante. Mais alors, à ma grande surprise, c'est cette dernière qui aura retenu toute mon attention. Très certainement la plus cohérente des cinq. Le fait d'y trouver un nombre plus réduit de musiciens (par rapport aux parties précédentes) doit jouer pour beaucoup. Elsewhere aura finalement eu raison de moi. Je suis désormais réconcilié avec l'ambient, dont je n'écoutais que très peu de sorties depuis quelques temps. Les recherches hasardeuses sur le net, couplées à l'impressionnisme poussé et fascinant dans les premiers instants (mais finalement un brin rébarbatif sur la longueur) inhérent à ce type de compositions m'ont alors lassé et écarté lentement de cette noble branche musicale. L'ultime partie de Transmissions from the Heart of Darkness est alors, comme vous vous en doutez maintenant, un pur chef d'oeuvre d'ambiances. Les titres sont longilignes, le flux étant déversé sur des durées allant de 4 à 18 minutes. Pour ma part, quelques sublimes découvertes, qui enjolivent davantage la peinture. C'est le cas de Methuselah ou encore Wastelanders, qui ouvre la marche aux côtés de Kira Seto. D'emblée une excellente surprise. Une rêverie à fleur de peau suivie de très près par l'impressionnant More than ever signé Vitor Joaquim, auteur de l'immanquable Filament nominé cette année aux Qwartz Electronic Music Awards. Quelques re-découvertes également, notamment Jerome Faria et son sublimissime 100421. Les morceaux sont réussis, tous sans exception. De sacrés beaux efforts fournis en téléchargement gratuit au service de l'équipe de DCALC, grande amatrice des univers sombres qui réussit là un joli coup. Cet article n'est donc qu'un preview sur ce qu'est le contenu réel de Elsewhere, mais rien ne sert d'en dire plus. Chaque morceau est une nouvelle surprise, une vision différente mais pourtant intimement liée aux autres. Et c'est tout. Chapeau.

HAVE FAITH

ps: si vous voulez en savoir un peu plus sur cette compilation, vous pouvez aller voir le bandcamp du blog.


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