Beaucoup plus sombre et percutant que ses prédécesseurs, cet EP dévoile une facette bien plus industrielle et enragée du personnage. Une rage à moitié contenue, presque intériorisée parfois, et exprimée par des beats destructurés, comme en témoigne Nocturne, piste la plus sauvage du 5 titres.
Nous pourrions presque trouver à l'EP une petite touche cinématographique (steampunk?), tant les basses prennent aux tripes de par leur ton assurément grave.
L'introspection peut également définir l'EP, notamment avec la piste Neuf Clous dans lequel l'artiste utilise des sonorités cristallines à la manière d'un Pantha du Prince passé du côté obscur.
C'est cette noirceur là qui au final rend Quelques sommeil d'insomnies si fort, malgré sa courte durée (tout juste 20 minutes).
Petite préférence pour la 4eme piste Vagues Souvenirs qui déploie, après une introduction bien pensée, un beat profondément lourd et puissant. La tension est palpable, ça fait froid dans le dos!
L'EP termine sa course effrénée sur un titre plus abstrait (qui me rappelle étrangement Cecc d'Autechre) dont les nappes prennent peu à peu en épaisseur et en force.
Pour conclure: "un album à écouter sur sa platine lorsque la nuit commence à s'en aller."
Have Faith!
Tracklist complète
_______________________________________
Behind this strange pseudonym (visibly a blend of chemical radicals) hides a young Bisontin (Besançon, France) follower of experimental sounds ... In addition to his dubstep releases from these past two years (and especially his last EP Golem in free listening here) IDM takes also part of his discography. After releasing two EP in 2008 on the netlabel Abyssa, Quelques siècles d'insomnies (Centuries of insomnia) was born a year later in 12".
Much darker and powerful than its predecessors, this EP reveals a much more industrial and enraged side of the character. An half suppressed rage, sometimes almost internalized and expressed in deconstructed beats, as attests Nocturne, the wildest track of the 5 titles.
We could almost find a cinematographic touch (steampunk?), with the bass which tears your guts out because of certainly grave tone.
Introspection can also define the EP, especially with the track Neuf Clous in which the artist uses crystalline sounds like a Pantha du Prince turned to the dark side.It is this darkness which ultimately makes Quelques siècles d'insomnie so strong, despite its short duration (only 20 minutes).
The EP ends up its frantic run with a more abstract track (which strangely reminds me of Autechre-Cecc) whose synth-lines gradually gains in thickness and strength.
Have Faith!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire