dimanche 4 mars 2012

Leftfield-Leftism (Hard Hands HANDCD2) 1995




Armé de ma pelle et de mon piolet, je me lance le défi de dégoter dans le rayon électronique de la FNAC de quoi alimenter ce blog. Assez sceptique sur l'éventualité de dénicher un petite pépite d'or, je tombe donc sur cet album dont je ne connais rien. J'avais déjà entendu parler de ce duo mais sans réellement prendre le temps d'écouter ce qu'il pouvait nous servir... Après l'écoute de quelques extraits rapides, la recette a l'air de bien fonctionner, je décide de ramener la galette à la maison.

La première écoute se fait assez rapidement, les morceaux semblent bien s'enchaîner. Le côté "melting pot" ne semble pas avoir de réelle conséquences sur la fluidité du contenu. Les écoutes se multiplient, l'enthousiasme s'accroît après chacune d'entre elles, je comprend donc qu'il s'agit d'une production solide!

Les 11 titres sont présentés comme une sorte de tour du monde en 70 minutes tant les influences et les styles sont nombreux. Le très efficace Afro-left comme son titre l'indique nous délivre une techno tribale acoustique très ancrée 90's, complétée par les lyrics enjouées de Djum Djum alias Neil Cole. Sur Song of life, le périple s'arrête non loin des contrées africaines et vient s'agrémenter d'une voix féminine orientale. Nous nageons ici entre une sorte de trip-hop ambient qui termine finalement son chemin sur une acid-techno dansante. Écrit de la sorte, je peux comprendre que cela puisse paraître singulier, pourtant l'enchaînement est d'une grande finesse... Les nappes aériennes y sont pour beaucoup.

Le seul défaut que l'on puisse trouver dans cet album, c'est son manque d'originalité. Nous avons souvent cette impression de déjà vu qui persiste. Les sons utilisés ne sont pas cousus entre eux pour bousculer les codes de la MAO mais l'efficacité des pistes pardonne largement ce léger manque de créativité. 

De plus, cette petite touche ambient qui saupoudre l'album est toujours la bienvenue, elle vient calmer l'écoute à des moments clés (surtout avec des pistes telles que Black Flute ou Space Shanty, très percutantes) pour ainsi alléger le tout.

Qui dit années 90, dit acid et TB-303, ce dernier étant bien évidemment de la partie, en particulier sur Storm 3000 ou Space Shanty (techno de free party mais avec un léger accent asiatique, oui c'est possible visiblement).

En définitive, l'album mélange énormément d'univers et de styles, alliant ambient, dub, techno, reggae, acid...
On ne s'ennuie jamais sur cette album, ce qui je pense est une qualité majeure pour un disque de 70 minutes!
Le duo anglais fait preuve d'une grande ouverture d'esprit et ne se limite pas à suivre une ligne directrice précise. Je pourrai passer des heures à décrire tout l'album, mais cette chronique va rapidement devenir lourde! Je conclurai donc en vous encourageant simplement à écouter ce Leftism, car le détour vaut le coup.

Have Faith :)


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Equipped with my shovel and my ax, I start digging up the electronic section of the FNAC record shop to feed this blog. Quite skeptical about the possibility of finding a little gold nugget,  I suddenly fall on this album I know nothing about. I had already heard of this duo, but without really taking the time to listen to what they could serve us ... After a quick overlook to some clips, the recipe seems to work well, I decided to bring the cake home.

The first listening has been done quickly enough, the tracks seem to be related. The kind of "melting pot" of the tracks does not have a real impact on the fluidity of content. The sheets are multiplying, the enthusiasm is growing after each, so I understand that this is a solid production!

The influences and the styles of the 11 titles are so different that the album could be presented as  “Around the world in 70 minutes” . The very effective Afro-left, as the title suggests, delivers us a sound  tribal techno deeply rooted from the 90's, supplemented by the playful lyrics of Djum Djum aka Neil Cole. On Song of life, the tour stops not far from Africa and is spiced up with a eastern female voice. We swim here between a trip-hop atmosphere that finally ends its journey on an dancing acid-techno. Written this way, I can understand it may seem strange, but the coordination is made with a great fineness ...

The only flaw to be found in this album is its lack of originality. A persisting feeling of “déjà vu” is there. The sounds used are not sewn together to shake up the codes but the effectiveness of the tracks largely forgive this slight lack of creativity.

Furthermore, this little ambient touch that sprinkles the album is always welcome, it calms the listening at key moments (especially with tracks such as Black Flute or Space Shanty, very punchy) to lighten everything.

Who says 90s , says acid and TB-303, this one is obviously in it, especially on Storm 3000 or Space Shanty (”free party” techno with a slight Asian accent, yes it is possible visibly).

Lastly, the album mixes a lot of atmospheres and styles, combining ambient, dub, techno, reggae, acid ...
We never get bored on this album, which I think is a major attribute for a 70 minutes record !
The English duo demonstrated they were open-minded and not restricted to follow a specific guideline. I could spend hours describing the whole album, but this column will quickly become heavy! I will conclude by simply encouraging you to listen to Leftism, just because it’s worth the trip.

Have Faith :)



4 commentaires:

  1. Un grand moment de nostalgie, ah l'époque des Goldie, Orbital, Underworld... plus rien écouté de tout ça depuis un bail mais c'était bien efficace quand même !

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  2. Aha, moi je suis encore trop jeune donc je découvre encore! J'étais rachitique quand il est sorti cet album!

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  3. Leftfield et Orbital ça vieillit plutôt bien faut dire !

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  4. Et oui, j'ai été assez surpris en voyant quand l'album a été pondu,17 ans déja!

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